Malgré trois défaites, devant Madagascar, Djibouti et la Côte d'Ivoire, une seule victoire, face au Bénin, aura suffi, aux boulistes mauritaniens, pour décrocher leur ticket pour la Coupe du Monde qui doit se dérouler l'année prochaine, au Bénin ou au Canada. Une qualification arrachée lors du la Coupe d'Afrique des Nations qui se déroule, présentement, à Tunis, regroupant 23 pays du continent. Les Mauritaniens doivent leur heureux sort au système de comptage qui leur a permis de participer aux quarts de finale, qualificatifs pour la Coupe du Monde, dix places étant réservées aux équipes africaines.

 

C’était un important objectif, pour notre pays qui sera donc présent dans les joutes mondiales,  perpétuant ainsi une tradition à laquelle nos boulistes sont habitués. Mais les responsables de la Fédération doivent très vite tirer les leçons de ce parcours à peine passable. Des erreurs ont été commises, comme la non-sélection du meilleur joueur du moment, Khabouz, faute de passeport en cours de validité. Ce n'est pas admissible.

 

Satisfactions pour Ely Cheikh et Baba, qui participaient, pour la première fois, à une compétition majeure, et ont démontré qu'ils ont le niveau ; particulièrement le premier cité qui a atteint, en individuel, le stade des quarts de finale du tir de précision. Quant à Varajou, c'est un joueur d'expérience qui a, tout simplement, besoin de plus d'encadrement. Bravo aussi à N'diaye, l'entraîneur qui a su bien gérer son groupe, malgré les problèmes. Le travail doit maintenant s’intensifier,  pour mieux préparer la Coupe du Monde, avec la meilleure équipe possible, en ouvrant la sélection à d'autres joueurs, afin de susciter une saine émulation.