La Mauritanie livre ses embarcations « deuxième génération »

30 January, 2019 - 13:40

La Mauritanie vient de livrer ses embarcations de deuxième génération, une première que Nouadhibou, la capitale économique, a eu l’honneur d’abriter, sous la supervision du président de République. Conçus et fabriqués par les Chantiers Navals de Mauritanie (CNM), ces navires serviront pour la pêche pélagique.

Accueilli par les populations de Nouadhibou, le chef de l’Etat a visité le siège de la Société nationale des CNM, en compagnie du ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Yahya ould Abd Dayem, et le directeur général de ladite société, Tijani Thiam. Au programme, un exposé détaillé sur les spécifications techniques de l’embarcation, les étapes de sa construction, réalisation des moules, fabrication, montage et finitions, présentation des ateliers, des équipements techniques utilisés et du prototype lui-même.

 Tijani THIAM a souligné que « C’est pour la première fois que des mauritaniens fabriquent, sur le territoire mauritanien, des embarcations de pêche ». Pour cet ingénieur de formation, le « Made in Mauritania » n’est donc pas qu’un slogan, c’est une réalité, tout en se félicitant du transfert de technologie amorcé par les CNM, avec une maitrise des coûts financiers y afférents.

La capacité dudit navire est de 50 tonnes. De quoi renforcer la flotte de pêche pélagique dont la ressource est disponible, en grandes quantités, dans les eaux territoriales mauritaniennes, et stimuler le secteur de la pêche maritime, nerf moteur de l’économie nationale. Depuis leur inauguration, le 7 Avril 2014, par le président de la République, les CNM ont permis de fabriquer quelque quatre-vingt-dix embarcations à étages dont le supérieur est en plastique. Soixante-dix-sept ont été remises à des pêcheurs artisanaux, levant sept cent soixante-dix-sept opportunités d’emplois, dans le sous- secteur artisanal, sans compter divers autres avantages. Première dans la sous-région, l’unité de fabrication contribue ainsi au rayonnement économique de la capitale économique, tout en  fondant des emplois directs et indirects conséquents.