Lors de sa dernière réunion du jeudi dernier, le conseil des ministres a approuvé la création d’un office dit de gestion des palais de congrès de Mauritanie et lui a nommé un directeur général. Une injustice flagrante quand on sait que l’unique palais des congrès, en activité depuis près de deux décennies avant l’ouverture de celui surnommé les Mourabitounes, est dirigé depuis plusieurs années par une femme d’exception, Soultana Mint Mohamed Saleh. Cette dame, qui a hérité d’un palais des congrès délabré en a fait un bijou. Ses villas, destinées à accueillir les hôtes de marque de la République, ont été réfectionnées par ses soins. Ould Abdel Aziz s’est même vanté une fois devant des invités de l’état de propreté de ces lieux. La moindre convenance aurait été de lui confier la direction de ce nouvel office. Malheureusement, la Mauritanie nouvelle et le mérite ne font pas bon ménage.
Les Mauritaniens iront donc aux urnes le 29 Juin pour réélire le président Ghazwani. « Pourquoi lui et pas un autre ? », serait-on tenté de se demander. Tout simplement parce que c’est une élection sans enjeu. Il n’existe, à ce jour, aucun candidat capable de lui porter contradiction.